PRÉSENTATION
Le secteur du cuir continue de représenter un des secteurs les plus importants de l’artisanat marocain, considéré comme un secteur historique à fort potentiel à l’export dans l’industrie marocaine.
Le terme « Maroquinerie » trouve son étymologie directe au Maroc, c’est en XIVe siècle que l’on commence à entendre parler du “maroquin”, mot qui désigne le cuir de chèvre et de mouton provenant du Maroc. La maroquinerie a ainsi donné son nom à l’industrie et au commerce de petits objets en cuir.
Le travail du cuir est considéré comme un art ancestral et une culture qui a imprégné plusieurs villes du Maroc telles que : Meknès, Marrakech, Rabat, Tétouan, Tanger, d’où provient plus de 50% de la production de cuir. Mais La ville de Fès demeure source de savoir-faire de cet art traditionnel.
TECHNIQUES
Le cuir est le résultat de la transformation par le tannage de la peau, en un produit durable. Cette technique s’opère grâce au savoir-faire des tanneurs et des mégissiers.
A chaque peau, sa particularité : Les traitements diffèrent selon les types de cuirs, les objets de maroquinerie sont créés avec des cuirs multiples d’origine animalières : on distingue ainsi les peaux classiques, notamment la vache et le mouton et les peaux exotiques comme les serpents, les crocodiles et les poissons.
Le travail du cuir passe par plusieurs techniques et création qui se diversifient comme la broderie, l’écorchage et les dorures.
Connu par sa résistance et sa qualité, de nouvelles utilisations se sont développées le cuir est devenu ainsi la touche incontournable dans l’industrie du luxe et dans la décoration contemporaine.